La première Grande Armée
L'état-major
L’état-major de la Grande Armée
Le commandement
À la tête de la Grande Armée, l'Empereur assure le commandement en chef. Il est assisté pour cela d'un grand quartier général.
Le major général est le chef d'état-major de l'Empereur. C'est un poste de confiance qui requiert énormément de qualités physiques et morales. Il ne dépend que de l'Empereur lui-même et non du ministre de la Guerre. Le maréchal Berthier en sera à sa tête pendant tout le Premier Empire de 1805 à 1814
L'organisation du grand quartier général était assez complexe.
Il faut y distinguer, quoique dans la pratique l'un et l'autre concourent aux mêmes missions, le personnel attaché à la personne de l'Empereur et le personnel de l'état-major général.
L'état-major général de l'armée
L'état-major général de l'armée sert de poste de commandement pour toute la Grande Armée. C'est de là que partent les ordres pour toutes les troupes. Le service du bureau incombait à quelques officiers spécialisés. L'Empereur était particulièrement exigeant pour l'exactitude et la clarté des états, la promptitude et la précision des rapports. Les papiers étaient donc très bien tenus.
L'état-major général de l'armée est dirigé par le major général et comprend :
-
le cabinet du major général, divisé en quatre bureaux (secrétariat, mouvements des troupes, comptabilité, renseignements) et composé d'employés civils, d'officiers à la retraite et de commissaires de guerre;
-
l'état-major particulier du major général, qui regroupe les nombreux aides de camp du major général, officiers chargés de porter les ordres aux commandants de corps d'armée. Les qualités requises sont l'énergie, l'audace et l'initiative car les distances qui séparent les quartiers généraux sont souvent considérables et la présence de l'ennemi en rend le parcours dangereux;
-
l'état-major de l'armée proprement dit, composé de trois divisions (ayant chacune à leur tête un adjudant-commandant) chargées surtout des questions administratives.