L’arrêté du 16 thermidor an IX (4 août 1801) stipule que le train d’artillerie sera organisé en huit bataillons et chaque bataillon en six compagnies.

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     Avec la reprise des hostilités en 1805, les besoins en transports pour l’artillerie sont de plus en plus pressants, les 9e et 10e bataillons sont créés en l’an XIII, puis les 11e et 12e en l’an XIV.

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     Chargé du transport de pièces d'artillerie, une compagnie du train a un effectif théorique de 141 hommes composée de base :

1 officier

14 sous-officiers

126 hommes de troupes

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     Elle dispose de 20 chevaux de selle et de 230 chevaux de trait.

 

     Cette organisation a pour but de ne pas laisser les chevaux de trait, trop près des pièces lors de la bataille.

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     Les pièces d'artillerie étaient en général tractées par quatre chevaux menés par les hommes du train montés « en postillons » sur les chevaux de la gauche de l'attelage.

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     Répartition de base pour une compagnie d’artillerie à pied qui comprend 8 

pièces d'artillerie :

          6 canons de calibre 4 ou 6 livres, tirés par 4 chevaux

          2 obusiers de calibre 5, tirés par 4 chevaux

          2 affûts de rechange tirés par 4 chevaux

          24 caissons tirés par 4 chevaux

          3 chariots tirés par 4 chevaux

          2 forges tirées par 4 chevaux

               soit au total 39 véhicules et 156 chevaux de trait.

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     Répartition de base pour une compagnie d’artillerie à cheval qui comprend 6 pièces d'artillerie :

          4 canons de calibre 4 ou 6 ou 8 livres tirés par 4 chevaux

          2 obusiers de calibre 5 ou 6 pouces tirées par 4 chevaux

          2 affûts de rechange tirés par 4 chevaux

          18 caissons tirés par 4 chevaux

          3 chariots tirés par 4 chevaux

          2 forges tirées par 4 chevaux

               soit au total 31 véhicules et 124 chevaux de trait.

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