La première Grande Armée
Les premiers combats
‘’ Le 10 vendémiaire (2 octobre), le quartier général de la Grande Armée est déjà à Louisbourg, dans le Wurtemberg.
Le 14 vendémiaire (6 octobre), tandis que le général Mack, trompé par les attentions de l’Empereur, se tenait immobile dans les murs de Ulm , les six corps d’armée de la Grande Armée débouchaient à la fois au milieu des plaines de Nördlingen, et se disposaient à passer le Danube.
Jusque-là, l’ennemi n’avait pas était aperçu. Ce fut la division d’infanterie du général de division Vandamme du 4ème corps d’armée qui, en se présentant le soir au pont de Munster, eut l’honneur de tirer les premiers coups de fusils de la campagne. ‘’
Bataille de Donauwörth
La bataille de Donauwörth est le premier réel engagement de la campagne d'Allemagne de 1805. Elle oppose le 15 vendémiaire an XIV (7 octobre 1805) le 4ème corps d’armée du maréchal Soult (principalement la division Vandamme) et la réserve de cavalerie de Joachim Murat au corps autrichien de Michael Kienmayer.
Les forces françaises l'emportent et franchissent le Danube.
Forces en présence
Les forces françaises sont composées d'environs : 16 258 hommes - 13 362 cavaliers et 24 pièces d’artillerie
(1 002 hommes).
Les forces autrichiennes sont composées d'environs : 6 112 hommes - 3 193 cavaliers et 12 pièces d’artillerie.
Bataille de Wertingen
La bataille de Wertingen, qui eut lieu le 16 vendémiaire an XIV (8 octobre 1805), opposa l’armée française, comprenant : le 5ème corps d’armée du maréchal Lannes et la réserve de cavalerie du maréchal Murat et au corps autrichien du feld-maréchal-lieutenant von Auffenberg.
Le feld-maréchal-lieutenant von Auffenberg se retrouva seul et isolé à Wertingen lorsqu'il eut la surprise de voir les armées françaises l'attaquer avec 12 000 hommes. Avec seulement 6 400 hommes à sa disposition, il ne put à aucun moment opposer une sérieuse résistance aux Français.
À la fin de la bataille, Franz Xaver von Auffenberg (de) avait perdu la moitié de ses hommes, la plupart ayant été capturés.
Forces en présence
Les forces Françaises sont composées d’environs : 7 000 fantassins, 7 400 cavaliers et 14 pièces d’artillerie.
Les forces autrichiennes sont composées d’environs : 6 000 fantassins, 400 cavaliers et 9 pièces d’artillerie.
Bataille de Günzburg
La bataille oppose le 17 vendémiaire an XIV (9 octobre 1805) le 6ème corps d’armée du maréchal Michel Ney au corps autrichien de Karl Mack von Leiberich.
Le général Mack, apprenant trop tard les résultats du mouvement opéré par l'empereur Napoléon, essaie de défendre le passage du Danube. Il dirige sur Donawerth les grenadiers d'Affemberg qui sont battus à Wertingen, et va occuper Günzburg avec un corps de dix mille hommes.
Le maréchal Ney fait attaquer ce poste par le général Mahler, pendant que le général Dupont se portant sur Albeck, menace Ulm. Mahler enlève la ville de Günzburg et prend cinq canons avec neuf cents soldats.
C'est sur ce champ de bataille que tombe le colonel Gérard Lacuée à la tête du 59ème régiment d’infanterie de ligne.
Forces en présence
Les forces françaises sont composées de 6 100 hommes et 6 pièces d'artillerie.
Les forces autrichiennes sont composées de 5 600 hommes, 400 cavaliers et 18 pièces d'artillerie.
Bataille de Haslach-Jungingen
La bataille oppose le 19 vendémiaire an XIV (11 octobre 1805) la 1ère division du 6ème corps d'armée du général de division Pierre Dupont de l'Etang à l'armée de Karl Mack von Leiberich et de Ferdinand d'Autriche.
Les forces françaises l'emportent.
Forces en présence
Les forces françaises sont composées de 6 000 hommes.
Les forces autrichiennes sont composées de 25 000 hommes.
Bataille de Memmingen
La bataille oppose le 21 vendémiaire an XIV (13 octobre 1805) le 4ème corps du maréchal Soult au corps autrichien de Spangen. Les forces françaises l'emportent et les Autrichiens capitulent.
Forces en présence
Les forces françaises sont composées de 25 440 hommes et 51 canons.
Les forces autrichiennes sont composées de 4 500 hommes et 9 canons.
Ordre de bataille
Bataille d'Elchingen
La bataille oppose le 22 vendémiaire an XIV (14 octobre 1805) le 6ème corps d'armée du maréchal Michel Ney au corps autrichien de Johann von Riesch.
Les forces françaises l'emportent.
Forces en présence
Les forces françaises sont composées de 17 000 hommes.
Les forces autrichiennes sont composées de 16 000 hommes.
Bataille de Michelsberg
Le 23 vendémiaire an XIV (15 octobre 1805), le 5ème corps d’armée du maréchal Lannes et le 6ème corps d’armée du maréchal Ney prennent d'assaut le village bavarois de Michelsberg où se trouve le Prince de Liechtenstein.
Le village domine la ville d'Ulm, où sont retranchés les 40 000 soldats autrichiens du général Mack.
Sa chute entraîne la capitulation de l'armée autrichienne à Ulm cinq jours plus tard.
Bataille de Nerenstetten
La bataille de Nerenstetten s'est déroulée le 24 vendémiaire an XIV (16 octobre 1805). Le corps de cavalerie de réserve du maréchal Joachim Murat, rattrape la division du lieutenant-général Daniel Mécsery, détachée du corps autrichien du général Franz von Werneck qui tentait d'échapper à l’encerclement d'Ulm.
Après un dur combat, le lieutenant-général Daniel Mécsery se replie pendant la nuit en abandonnant 2 500 prisonniers. Il rejoint le reste du corps de Werneck qui est rattrapé le lendemain lors du combat de Neresheim.
Après une dernière marche, le corps autrichien du général Franz von Werneck et ses hommes, exténués, doi-vent se rendre à Murat le 26 vendémiaire (18 octobre). Cependant, le sacrifice de ce corps permet à l'archiduc Ferdinand d'échapper aux poursuivants et de rejoindre la Bohême avec le reste de ses troupes
Les forces françaises l'emportent
Forces en présence
Les forces françaises sont composées de 21 938 hommes.
Les forces autrichiennes sont composées de 2 600 hommes.
Bataille de Neresheim
Le combat de Neresheim s'est déroulé le 25 vendémiaire an XIV (17 octobre 1805). Il s'est terminé par la victoire de l'armée française commandée par le maréchal Joachim Murat sur les forces autrichiennes du général Franz von Werneck et a vu la capture de 1 350 hommes dont le général Sinzendorf et de 2 drapeaux.
Les forces françaises l'emportent.
Forces en présence
Les forces françaises sont composées de 900 hommes.
Les forces autrichiennes sont composées de 7 000 hommes.